Les fonctions exécutives de l’enfant ne se développent pas avant l’âge de deux ans et demi. C’est par ses propres activités au quotidien qu’il va acquérir certaines habiletés cognitives qui lui serviront pour débuter toute forme de tâches.
Avant de voir comment les parents ou les professionnels (les) de la petite enfance peuvent aider les jeunes enfants à développer leurs fonctions exécutives, il faut se demander tout d’abord ce qu’elles sont ?
Les fonctions exécutives sont des habiletés du cerveau permettant l’adaptation à des situations nouvelles « non routinières ». Elles permettent d’agir de façon organisée pour atteindre ses objectifs. Elles sont souvent définies comme un ensemble de cinq compétences à savoir : La maîtrise de soi qui va permettre d’agir consciemment plutôt que par impulsion, à réfléchir avant d’agir ou de parler. L’autodiscipline qui apporte la capacité à rester concentré(e) sur une tâche du début jusqu’à la fin, à finir ce qui a été commencé malgré les distractions. La capacité à tenir un raisonnement cohérent afin de conserver une ou plusieurs informations en mémoire ainsi que de relier des idées les unes aux autres. La créativité, pour envisager de nouvelles façons d’attaquer un problème et faire preuve de pensée divergente. La flexibilité cognitive qui sert à accueillir la nouveauté, à faire face à des défis inattendus, à transformer un risque en une chance et admettre ses propres erreurs.
Chez le jeune enfant, les fonctions exécutives progressent très vite grâce aux initiatives des adultes à le laisser faire seul.
Afin de développer les fonctions exécutives du jeune enfant, les adultes de son entourage doivent favoriser toutes situations dans lesquelles l’enfant va déployer trois besoins fondamentaux : éprouver de la joie (besoin émotionnel), se sentir connecté et membre d’un groupe (besoin social), entretenir ses capacités motrices (besoin physique). La plupart des gestes au quotidien comme se lever, se laver, manger, s’habiller, etc. sont exécutés de façon automatique sans même avoir besoin de réfléchir. Mais, il existe des situations qui sortent de la routine et pour lesquelles il faut faire appel aux « fonctions exécutives ». Ce sont des situations qui demandent de la réflexion et de l’adaptabilité.
Ce sont ceux dans lesquels l’adulte l’amène précocement et progressivement vers une autonomie de plus en plus maîtrisée. En effet, quand il est encouragé à faire seul, à se chausser seul, à ranger ses affaires, à se laver seul, à écosser des petits pois, etc., l’adulte aux côtés de l’enfant l’aide alors à exercer ses fonctions exécutives, puisque l’enfant garde en mémoire les différentes étapes et les organise pour atteindre un objectif précis. Pour cela il doit focaliser son attention, contrôler ses gestes et ses émotions, etc. Il n’y a que l’enfant, par ses propres activités, qui puisse construire son intelligence exécutive. L’adulte ne peut que l’encourager à faire lui-même, en l’accompagnant sans faire à sa place puis en s’effaçant progressivement. Il n’est nul besoin d’aller chercher des activités extraordinaires puisque pour un enfant de trois ans, l’ordinaire est déjà extraordinaire.
Parfois, il peut arriver que l’enfant ait des troubles des fonctions exécutives puisqu’avant chaque nouvelle situation, l’enfant doit être particulièrement encadré et la situation doit lui être expliquée. Il existe un traitement qui va consister alors essentiellement en une rééducation qui comprend deux aspects : à la fois apprendre des routines, mais également apprendre à en sortir. Le type de rééducation et son intensité sont adaptés au degré de difficulté de l’enfant.
En tant que parents, si vous souhaitez que votre enfant réussisse dans la vie, aidez-le à développer de bonnes fonctions exécutives. Soyez attentif à la relation que vous entretenez avec lui car elle peut l’aider à développer ses fonctions exécutives, du fait que celles-ci seront acquises graduellement grâce aux activités qui peuvent les améliorer. Ses compétences ou ses manques sont à connaître puisqu’ils sont importants pour son avenir.
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