Pourquoi devenir assistant(e) maternel(le) ?

• L’importance de la motivation 
• Vraie motivation ou fausses bonnes raisons ? 

L’importance de la motivation 

Afin d’être reconnu en tant qu’assistant maternel et pour pouvoir exercer son métier, les candidats doivent se soumettre à une procédure d’agrémentation. Celle-ci vise à évaluer les compétences et les capacités d’accueil de l’individu. Au-delà des capacités professionnelles et de la connaissance du métier, la motivation est un critère qui compte beaucoup dans l’évaluation. 

Pourquoi cela ? Le métier d’assistant maternel est très prenant et exigeant du point de vue physique comme psychologique. Pour travailler auprès des enfants, le professionnel doit avoir beaucoup d’énergie et de patience. L’assistant maternel est disponible, vigilant et attentionné envers chaque enfant. Il exerce son métier par passion. 

Parce que l’assistant(e) maternel(le) qui accueille les jeunes enfants à son domicile a parfois lui aussi des enfants, les représentants du service de protection maternelle et infantile (PMI) doivent s’assurer de sa conduite professionnelle. C’est-à-dire que ce métier n’est pas une opportunité de rester chez soi pour s’occuper davantage de ses enfants. De même, ces derniers ne doivent pas faire l’objet d’une attention particulière, au détriment des autres. 

Les questions portées sur la motivation permettent également au PMI de voir si le professionnel compte exercer son métier de façon pérenne. La garde d’enfant est un engagement d’une visée relativement longue, l’assistant(e) s’engageant auprès des parents. Ainsi, vos motivations doivent être solides. Ne présentez pas ce métier comme un projet temporaire. 

Vraie motivation ou fausses bonnes raisons ? 

Comme pour tout métier du monde de la petite enfance, la première motivation est l’envie de travailler auprès des enfants. L’assistant(e) apprécie d’être au contact de l’enfant et souhaite participer à son développement et son bien-être. Le contact quotidien avec les tout-petits dans un espace réduit permet de développer une relation privilégiée avec chacun, chose plus difficile à la crèche. 

C’est donc un métier relationnel, également en vue du travail de communication et de collaboration qui existe avec les parents. L’assistant(e) apporte un soutien aux jeunes parents en établissant un dialogue efficace avec eux. Parmi les qualités requises pour ce métier, la patience, le sens de l’observation, la capacité de remise en question.

Comme mentionné, le métier d’assistant maternel ne doit pas être envisagé comme une solution de garde pour ses propres enfants. Certes, la volonté de concilier vie professionnelle et vie privée est une motivation légitime, mais il faut être réaliste vis-à-vis de ses conditions de travail. Par exemple, un grand décalage d’âge entre les enfants gardés et les autres rend leur garde simultanée plus compliquée. 

Si ce métier permet au professionnel d’être indépendant au quotidien, il ne s’agit pas d’une solution facile pour subvenir à ses besoins. L’assistant(e) a tout de même des comptes à rendre aux parents et plus largement aux PMI. 

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