Le Syndrome du bébé secoué (S.B.S) désigne un traumatisme crânien qui survient lorsque l'on secoue violemment un bébé ou un jeune enfant. Ce syndrome est une urgence médicale car il entraîne des lésions du cerveau. Quelles sont les causes et conséquences d’un bébé secoué ? Comment faire pour prévenir un tel geste ?
Le syndrome du bébé secoué touche plus de 200 bébés chaque année en France. Les enfants de moins d’un an sont les plus touchés par le S.B.S et les 2/3 bébés secoués ont moins de 6 mois. Le taux de récidive est élevé puisque 50% des enfants qui ont été secoués le sont à nouveau. Cependant, ces données seraient largement sous-estimées faute de diagnostic.
Le syndrome du bébé secoué arrive généralement à la suite d’une exaspération d’un adulte face aux pleurs ininterrompus du bébé. Ce dernier empoigne l’enfant sous les aisselles et le secoue violemment.
Les bébés ont une tête relativement grosse et lourde par rapport au reste de leur corps : elle correspond à environ 25% de leur poids total. Les muscles de leur cou n’étant pas encore totalement développés, lorsqu’un bébé est secoué, sa tête se balance d’avant en arrière et sur les côtés, et les vaisseaux sanguins qui l’entourent se déchirent et entraînent des lésions cérébrales. Au stade de nourrisson, les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables,
Les secousses ont des conséquences dramatiques : un enfant sur cinq décède du Syndrome du bébé secoué.
Pour les survivants, le Syndrome du bébé secoué peut provoquer des séquelles intellectuelles (troubles d’apprentissage et de concentration), motrices (paralysies, crises épileptiques, retard du développement psychomoteur, etc.), comportementales (troubles du comportement) ou visuelles. Dans 75% des cas, ces séquelles sont irréversibles.
De nombreux symptômes graves apparaissent immédiatement après le secouement d’un bébé et doivent vous alerter : malaise, perte de conscience, yeux révulsés, convulsions, peau très pâle, somnolence inhabituelle, rigidité du corps ou au contraire une perte du tonus, difficultés respiratoires.
D'autres symptômes sont plus subtils, mais doivent cependant alerter tels que des vomissements, des troubles du sommeil et de l’alimentation, une perte de sommeil, des pleurs inhabituels, une forte irritabilité ou encore une perte des sourires ou du babillage.
Face à ces symptômes, il est impératif de contacter les secours médicaux d’urgence. Un diagnostic et des soins précoces sont indispensables pour diminuer les séquelles neurologiques. Les parents et les professionnels de la petite enfance doivent donc être vigilants et attentifs aux comportements anormaux des enfants. Une réaction rapide en cas d'accident permet également de diminuer le risque de développement de séquelles et de troubles sur le long terme.
Les bébés pleurent environ 2 à 3 heures par jour. C’est une étape normale de leur développement et leur seul moyen de communication avec un adulte. Lorsque votre bébé pleure, assurez-vous qu’il n’a besoin de rien : a-t-il de la fièvre ? A-t-il besoin d’avoir sa couche changée ? A-t-il trop chaud ou trop froid ? A-t-il faim ? etc.
Être en contact des pleurs prolongés et inconsolables d’un bébé peut être une situation très stressante. Vous vous sentez épuisé(e), sur les nerfs, et démuni(e) face aux pleurs de bébé ? Dans un premier temps, vous pouvez déposer l’enfant dans un endroit sécurisé (lit à barreaux) et sortir de la pièce pour vous calmer. Dans un second temps, il est primordial de demander de l’aide ! Parlez-en autour de vous pour obtenir du soutien. Vous pouvez contacter des professionnel(le)s de la santé (médecin traitant, PMI, etc.) ou des proches de confiance (membres de la famille, amis, voisins, etc.). Demandez à des proches de garder l’enfant pendant quelques heures et reposez-vous.
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