Poser une étiquette… c’est quand un adulte insiste sur le comportement d’un enfant, qui le dérange et qui se repère dans le temps. Les mots assénés pendant la petite enfance sont comme des étiquettes qui collent très fort.
Tu es lent (e)… Tu parles trop… Tu as mauvais caractère… Tu fais toujours la moue… Les maths, ce n’est vraiment pas ton fort… Autant d’affirmations véhiculées dans la petite enfance qui vont devenir au fil du temps des vérités dans l’esprit de l’enfant. C’est comme « une graine plantée dans le cerveau et qui aura lentement germée jusqu’à établir des racines bien ancrées ». L’enfant risque alors de se conformer à l’image qu’on a de lui et de se l’approprier. En tant qu’adulte référent, la définition que vous faites de cet enfant et de l’image que vous lui renvoyez sont celles qu’il s’approprie puisqu’il croit ce que vous dites de lui, mais il n’a pas encore les moyens de prendre du recul. Même les étiquettes qui semblent pourtant positives, l’enfant risque de s’en « trouver prisonnier ». Dans une fratrie, « ce type d’étiquette risque de lui mettre la pression » puisqu’il doit maintenir cette position mais également cela créer un climat d’hostilité, les autres enfants de la famille risquent alors de se sentir relégués à la seconde place.
Les étiquettes ont un pouvoir anticipatoire puisqu’à force de tenir des propos négatifs sur l’enfant, il finira par les intégrer comme un trait de sa personnalité et deviendra ce que l’adulte lui dit. Elles influencent donc la manière dont il sera perçu et qu’il se percevra lui-même. Les critiques laissent une empreinte beaucoup plus profonde que les compliments.
Les étiquettes enferment l’enfant et empêchent son potentiel d’éclore. Il s’assimile à ce qu’il entend et finit donc par ne plus s’autoriser de sortir de ces cases « bien étiquetées ». Les mots sont très puissants, ils peuvent détruire ou valoriser l’enfant d’où l’importance de bien choisir les mots au quotidien. Il faut le distinguer de son comportement puisque la manière de voir l’enfant va générer un postulat qui va le conditionner, lui qui est en construction.
Chaque comportement qui ne correspond pas à ce que l’adulte souhaite peut alors être relié à un ou plusieurs besoins non comblés (anxieux-besoin de sécurité, dépendant-besoin d’autonomie, inhibé-besoin de s’exprimer, etc.) plutôt que de poser des étiquettes dévalorisantes qui mettent alors l’accent sur des comportements inappropriés.
Le « je te l’avais bien dit !» n’aide pas l’enfant à développer son estime de lui. Les conseils « tu devrais » « il faudrait que », sont souvent ressentis par l’enfant comme le fait que l’adulte n’a pas confiance en son jugement ou en sa capacité à trouver ses solutions. Tous les mots peuvent créer une dépendance, un sentiment d’infériorité, une attitude de rejet, etc. Le « mais » annule les encouragements comme « tu as une bonne note aujourd’hui, mais si tu avais travaillé, tu l’aurais eu avant ».
Les enfants agissent toujours par mimétisme. C’est leur façon d’appréhender le monde et d’apprendre. Alors, vous adultes, quelles sont vos étiquettes ? Quelle attitude avez-vous quand vous échouez ou quand vous réussissez ? Communiquez-vous un regard positif sur vous-même ?
Les adultes au contact de l’enfant, que ce soit les parents ou ceux et celles qui s’occupent de lui au quotidien, si vous communiquez un bon regard sur lui et ne pose aucune étiquette qu’elle soit négative ou positive, il n’aura aucune raison de s’en coller lui-même. Avec une base positive solide, vous écarterez alors largement la possibilité qu’il en crée et vous le dirigerez avec bienveillance vers un chemin de vie beaucoup plus facile à parcourir.
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