Que ce soit pour jouer à la dînette, au papa et à la maman ou pour toute aventure imaginaire, les enfants n’hésitent pas à s’imaginer des univers entiers comme terrain de jeux . Voici quelques astuces pour vous-aussi prendre part à l’irréel.
« Faire semblant » est une forme de jeu de rôle dont presque tous les enfants raffolent et vont lancer spontanément, que ce soit avec votre bénédiction ou non. Les règles sont très simples, car il n’en existe pas réellement. L’enfant va s’autoproclamer aventurier, pirate, princesse ou autre, et va agir en tant que tel, bien souvent en fonction de sa compréhension limitée du monde ou de clichés qu’il a vu dans des dessins animés.
Jouer à faire semblant est une étape très importante dans le développement de l’enfant : ce dernier expérimente avec la notion d’identité , de rôle, et sur le fait qu’ il peut incarner quelqu’un qu’il n’est pas en réalité . Le faire sous forme de jeu lui permet de vivre ces expériences sans pour autant le mettre en danger.
Cependant, ce n’est pas parce que ces jeux n’ont pas de règles qu’ils sont simples à rejoindre. Si les jeunes enfants possèdent une imagination débordante, l’adulte, au cerveau plus calculateur, peut rencontrer des problèmes lorsqu’il s’agit d’y participer. Si vous comptez passer votre CAP AEPE (Accompagnant Éducatif Petite Enfance) et travailler régulièrement avec ces créateurs compulsifs, mieux vaut donc vous prémunir de quelques conseils.
Jouer à faire semblant n’a pas tant une présence physique que mentale : tout se passe dans l’esprit de l’enfant, et souvent, tout évolue selon son bon vouloir . Il convient donc généralement d’abandonner toute logique et de le suivre en fonction de ce qu’il veut faire, tout en étant prêt à s’adapter à tout renversement de situation. On peut par exemple vous attribuer un rôle ou le changer sur un coup de tête. De manière générale, laissez-le mener la danse.
S’il ne faut pas décourager ces initiatives, un bon entrainement pour l’enfant, capable de le comprendre, est de tenter de négocier avec lui sur cette fausse réalité , et de la construire à deux. Cela va constituer une leçon pour lui afin qu’il apprenne à prendre en compte différents points de vue et envies .
Puisque vous ne partagez pas la même version du monde imaginaire, il est possible que nous ne suiviez pas réellement quelles sont les attentes de l’enfant. Deux stratégies s’offrent à vous : vous pouvez soit demander directement à ce dernier des détails sur ce qu’il souhaite que vous fassiez, soit vous pouvez vous risquer à lancer une proposition qui va redynamiser le jeu, en introduisant un nouvel élément. Si l’enfant a tendance à toujours tourner autour des mêmes prémices, n’hésitez pas à lui présenter de nouvelles idées.
Bien qu’il n’y ait pas toujours l’outil idéal sous la main, avoir quelques accessoires permet grandement d’améliorer l’expérience de jeu des enfants . De manière générale, les tout-petits ont tendance à être plus exigeants que les enfants atours de leurs 3 ans : il est alors conseillé de les aider par le biais de jouets ressemblant à leurs vrais équivalents, tout en étant faciles à manier. Une grosse clé pour apprendre à ouvrir une porte, des petites voitures, une poupée ou un faux kit pour docteur peuvent grandement les aider à se placer dans le bon cadre mental.
A partir de leurs 3 ans, l’imagination va se révéler importante pour combler les trous : bananes et chaussures deviennent facilement des téléphones et le carton devient l’outil de locomotion le plus polyvalent jamais créé. Pour les plus ambitieux, des costumes et/ou de la musique feront également forte impression. Quelques ateliers de bricolage permettront de régler rapidement ces problèmes matériels, tout en les laissant personnaliser leurs nouveaux équipements.
Jouer ne signifie pas que l’enfant n’apprend rien : au contraire, ces jeux de rôle sont l’occasion parfaite de glisser d’importantes leçons de vie . Imiter les adultes est l’opportunité parfaite d’exposer les plus petits à des situations nouvelles, et potentiellement effrayantes. Cela peut commencer tôt, avec le jeu du « je pars », où l’adulte quitte la pièce avant d’y revenir, puis incite l’enfant à faire de même. Le but ici est, en simulant une séparation, de faire comprendre qu’elle n’a rien de grave et qu’ils vont vite être réunis. Simuler une visite chez le docteur , (fausses) piqures comprises, l’arrivée d’un bébé ou d’ aller à l’école des grands peuvent être des manières prudentes de le préparer des évènements traumatiques à cet âge.
De plus, même s’il ne s’agit que d’un jeu, faire semblant va avoir tendance à être relativement demandant pour de jeunes enfants, et va les confronter à des problèmes physiques complexes : comment faire rentrer une clé dans un petit coffret, comment manier une fausse tasse de thé, comment construire un mur en coussin qui ne s’effondre pas... Pour peu qu’il ait des camarades de jeu, cela lui permettra aussi de développer des compétences sociales .
Gérer plusieurs enfants jouant ensemble (ou séparément) à faire semblant est bien souvent une situation complexe à laquelle vont être confrontés les travailleurs de la petite enfance. Les enfants sont en effet surtout égocentriques durant les premières années de leur vie, et bien que des activités comme le jeu de rôle vont aider à développer leur capacité à comprendre le point de vue d’autrui, des clashs de perspectives sont inévitables.
Il n’existe pas réellement de règles permettant de vous aider ici, chaque situation est très variable. Il vaut mieux néanmoins tenter de n’effacer la vision d’aucun enfant, quitte à séparer les mondes imaginaires, en invitant l’enfant à créer sa propre dérivation du jeu à réaliser seul ou avec d’autres camarades. Vos interventions dans les aventures de plusieurs enfants peuvent prendre le rôle d’un arbitrage : vous pouvez par exemple départager un combat fictif (qui n’aura jamais réellement de gagnant tant que les deux partis veulent gagner) par une course ou un duel de dessin.
Votre objectif est surtout de faire en sorte que personne ne soit marginalisé et que tout le monde s’amuse. Utilisez vos connaissances supérieures pour être l’instigateur de nouveaux jeux et univers, et n’hésitez pas à enfiler un casque en aluminium et à les rejoindre pour une virée dans l’espace.
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=> Diplôme permettant d’obtenir un niveau Bac (niveau 4) ;
=> Diplôme complémentaire du CAP Petite enfance AEPE ;
=> Diplôme permettant de poursuivre vos études, éducateur de jeunes enfants par exemple ;
=> Diplôme permettant de manager une équipe au sein d’un EAJE (établissement d’accueil du jeune enfant).
En devenant Accueillant éducatif, vous vous garantissez :
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