Les violences conjugales sont d’actualité et ne sont plus considérées comme un sujet tabou. Il va sans dire que dans les structures d’accueil collectif, les professionnels (les) de la petite enfance peuvent être confrontés (es) à ce genre de situation avec les jeunes enfants accueillis au sein de l’établissement. Ils/elles ont un rôle à jouer puisqu’il faut repérer les signes présentés par les enfants victimes des violences conjugales.
On parle « de violences conjugales » pour rendre compte de situations où les faits de violences qu’elles soient physiques ou psychiques sont récurrents et s’aggravent, c’est ce que l’on appelle le phénomène de « la spirale ».
Les enfants qui se trouvent à vivre au milieu de ces couples où les violences conjugales qu’elles soient physiques ou psychiques, sont des victimes dont l’impact sur eux est considérable. La question des risques, pour les enfants, de l’exposition aux violences au sein du couple, constitue depuis quelques années une préoccupation notamment au niveau national puisque dans « 68 à 80 % des cas, l’enfant est présent quand leur maman subit des violences conjugales ».
Tous les acteurs intervenant dans le cadre des violences conjugales et de la protection de l’enfance s’accordent à dire que « les enfants exposés aux violences conjugales doivent bénéficier de services adaptés pour mieux comprendre ce qu’ils vivent et y mettre la distance nécessaire à leur protection et à leur construction psychique ».
Il est important de sensibiliser les professionnels (les) de la petite enfance au fait que les situations d’agressions au sein du couple ont des répercussions effectives sur l’enfant ; d’ailleurs certaines recherches les assimilent à une forme de maltraitance psychologique. Alors, comment repérer, dans les structures d’accueil collectif, les signes qu’un enfant est victime de violences conjugales ?
Les professionnels (les) au sein des structures d’accueil de jeunes enfants sont à même de détecter les symptômes que tel ou tel enfant est victime des violences conjugales dans sa famille. Elles ont un effet sur l’enfant, quand bien même il n’est pas maltraité.
Ces effets diffèrent selon l’âge auquel l’enfant est exposé. La petite enfance est une période de vulnérabilité, en raison de la très grande dépendance à ses parents pour sa construction.
Les conséquences de ces violences conjugales sont observables dès la naissance. Le tout-petit refuse de s’alimenter, pleure sans raison apparente ou au contraire ne manifeste aucune émotion de façon à se faire oublier. Chez le jeune enfant, il peut y avoir une rupture dans le comportement habituel. L’enfant est moins concentré sur les activités et peut présenter une grande sensibilité aux bruits et aux sons. Il est toujours inquiet. Il n’est jamais tranquille et paraît être continuellement aux aguets. Il peut se mettre en retrait, être triste ou hyperactif et agressif, moins tolérant et devenir coléreux. Il peut souffrir de troubles alimentaires et du sommeil, etc. Ce sont là autant de symptômes de mal-être susceptibles d’indiquer une situation de violences conjugales.
Quelques facteurs sont à prendre en compte tel que l’âge de l’enfant qui est reconnu comme un élément clé pour évaluer les répercussions que les violences sont susceptibles d’avoir sur son état, le sexe de l’enfant (les filles supportent plus difficilement le climat qui précède la séparation du couple), la nature des violences et le degré d’exposition à ces violences, les personnes-relais (figures d’attachement et de confiance). L’enfant peut se sentir fragilisé dans son développement psychique puisqu’il ne peut plus se sentir en sécurité auprès de ses figures parentales. Il est donc primordial de repérer et de prendre en considération les effets néfastes que la situation peut engendrer de façon à pouvoir agir au plus vite et mettre en place des prises en charge adaptées.
Tous ces signes doivent alerter les professionnels (les) intervenant auprès des enfants puisqu’un enfant qui peut exprimer ses difficultés, ses peurs, peut trouver une aide qui sera appropriée et ainsi il pourra prendre de la distance par rapport à la situation que vivent ses parents.
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