L’hyperactivité chez les jeunes enfants se rencontre bien évidemment dans toutes les classes sociales et partout dans le monde. Actuellement en France, on compte 5 % d’enfants qui seraient considérés comme hyperactifs.
« Il ne tient pas en place ! Et si mon enfant était hyperactif ? » De nombreux parents se sont posés un jour cette question ou l’ont posée aux professionnels (les) de la santé.
Très souvent, les parents d’enfants hyperactifs culpabilisent mais, ils doivent se rassurer, leur éducation n’est pas en cause. Mais, eux-mêmes, n’ont-ils pas été des enfants hyperactifs ? Adultes, ne le sont-ils pas encore ? Puisque 75 % des enfants hyperactifs ont des parents qui le sont mais qui s’ignorent. C’est très souvent au moment où le diagnostic de l’enfant est posé qu’ils prennent alors conscience qu’ils souffrent de troubles presque identiques.
L’hyperactivité n’a pas que des inconvénients puisque ce sont des enfants qui ont bien souvent une intelligence supérieure à la moyenne, réagissent très vite à ce qui leur est demandé, etc.
L’hyperactivité, bien canalisée, pourrait être transformée en atouts pour les enfants concernés.
Les signes de l’hyperactivité sont repérables dès la naissance par exemple, lorsqu’un nouveau-né pleure sans cesse, plus souvent et surtout plus longtemps, s’agite… « Mais, ce qui ne veut pas dire que tous le bébés remuants deviendront hyperactifs et tous les bébés pleurent c’est pourquoi, il faut donc continuer à observer l’enfant afin de repérer d’éventuels symptômes ». Souvent, les pédiatres disent plutôt que « le bébé est très tonique ». A partir de 12 mois, ce sont des enfants qui bougent sans cesse, essaient de grimper partout, ramassent tout ce qu’ils trouvent, donnent des coups, tombent sans arrêt, font beaucoup de bruit. Les problèmes de sommeil sont constants et leur capacité d’attention est limitée.
Dans la communication, ces enfants se montrent impulsifs, interrompent leur interlocuteur, n’attendent pas la fin de la question et parlent beaucoup.
Quand ils sont en âge d’être assis sur une chaise, ils se tortillent sans arrêt et ne réussissent pas à rester calmement sur leu siège. Grimpant partout, ils peuvent se mettre en danger et dans leurs grands gestes, ils peuvent blesser d’autres enfants. Ces enfants semblent « montés sur ressort ».
Les enfants hyperactifs ne sont pas seulement de jeunes enfants agités mais leur énergie n’est pas utilisée de la même manière que celle des autres enfants. Mal canalisée, elle déborde allant jusqu’à les handicaper gravement dans la vie quotidienne. Trois critères permettent de détecter une réelle hyperactivité : l’inattention, l’impulsivité et l’agitation.
Les jeunes enfants n’arrivent pas à se concentrer sur une activité que ce soit avec les parents ou les professionnels (les) qui s’occupent d’eux dans les structures d’accueil. Ils se laissent distraire sans arrêt et veulent changer d’activité alors que celle qui est commencée n’est pas encore terminée.
Ils sont très rapides voire même trop ! Ils ne prennent pas le temps d’envisager les conséquences de leurs actes, de leurs décisions. Ils sont également impulsifs et si vous leur promettez quelque chose, il faut leur donner tout de suite ou ils se mettent en colère, peuvent casser les objets à proximité d’eux. Ils sont souvent autoritaires, entêtés avec les adultes et agressifs avec leurs camarades.
En grandissant, ils épuisent les parents puisqu’il faut toujours les surveiller et être sur le qui-vive. C’est ainsi qu’ils demandent beaucoup d’énergie aux adultes pour essayer de les canaliser.
Les parents seuls ne peuvent pas établir de diagnostic d’hyperactivité ou non. Il faut consulter rapidement un spécialiste dès que les symptômes apparaissent et surtout quand ils deviennent une gêne considérable au quotidien. Le pédiatre devra s’assurer que les symptômes s’apparentent à ceux de l’hyperactivité ou à toute autre cause qui pourrait affecter la vie de ces enfants.
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