L’accident vasculaire cérébral concerne le plus souvent des adultes et majoritairement des personnes âgées. Ce qui fait alors oublier que cette pathologie peut également toucher les nourrissons ainsi que les jeunes enfants sans oublier les adolescents.
L’AVC touche chaque année un millier de nourrissons, d’enfants et d’adolescents. Lors de la journée mondiale de l’AVC qui a eu lieu le 29 octobre dernier, les spécialistes de cette pathologie ont expliqué que « la majorité des AVC survient chez des enfants préalablement en bonne santé », d’ailleurs « 50 % n’ont pas de cause identifiée ». L’accident vasculaire cérébral est parfois lié à une infection banale, le plus fréquemment virale dont la varicelle. « Le délai du diagnostic est trop long, très peu d’entre eux arrivent dans les 4 heures 30 à l’hôpital, c’est-à-dire le délai pour agir », déplore la coordinatrice du centre national de référence AVC de l’enfant.
Les symptômes sont assez proches de ceux de l’adulte (paralysie, faiblesse d’un côté, difficulté à parler, déformation de la bouche, etc.) plus des crises d’épilepsie et des convulsions.
L’AVC de l’enfant est la première cause de handicap acquis de l’enfant (retards psychomoteurs, difficultés scolaires, etc.), selon la Fondation recherche AVC « un tiers de ces accidents surviennent entre le dernier mois de la grossesse (AVC in utero) et le premier de la vie », note la spécialiste. Chaque année, la France compte plus de 140 000 nouveaux cas d’AVC (soit un AVC toutes les quatre minutes) en majorité ischémiques (c’est-à-dire causés par le rétrécissement des artères du cerveau ou par des caillots qui bloquent le flux sanguin alimentant le cerveau). Un adulte sur dix qui vit avec des séquelles d’AVC l’a eu dans son enfance.
Le cerveau d’un tout-petit n’est pas encore mature donc toutes les connections cérébrales ne sont pas encore bien établies et malgré les lésions consécutives à l’AVC, la plasticité du cerveau permet alors d’autres connexions qui vont alors « contourner » les lésions de l’AVC.
Le bébé qui aura été victime d’un AVC pourra marcher et parler comme n’importe quel enfant et ce grâce « au réaménagement neuronal », c’est pourquoi un diagnostic rapide et précoce pourra alors minimiser les séquelles de l’AVC.
Les conséquences de la pathologie vont bien évidemment dépendre de la localisation de la lésion. Dans l’hémisphère gauche, le langage sera affecté tandis que dans l’hémisphère droit, des problèmes de localisation dans l’espace peuvent apparaître. Au niveau du front, cette troisième partie qui joue un rôle fondamental dans le développement de l’enfant, si elle est touchée, le comportement de l’enfant, ses capacités de raisonnement intellectuel seront mises en danger.
Près de 70 % des enfants qui ont été touchés par un AVC garderont des séquelles toute leur vie durant. Toutefois, elles seront plus ou moins importantes et surtout plus ou moins handicapantes. C’est la localisation de l’AVC dans le cerveau qui en déterminera la nature (problèmes de motricité, troubles de la concentration, crises d’épilepsie, etc.). Mais, il est malgré tout impossible de déterminer l’étendue des séquelles qui pourraient avoir lieu, avant plusieurs années puisque le cerveau de l’enfant étant en cours de maturation.
Pour soigner les séquelles d’un accident vasculaire cérébral chez l’enfant, les traitements médicamenteux sont rares et l’opération n’est pas systématique. Elle est plutôt pratiquée en urgence pour stopper l’hémorragie. Elle évite également les risques de récidives surtout en cas de malformation. A l’âge adulte, ces enfants n’ont pas plus de risques de faire des AVC sauf si la cause est une maladie et qu’elle n’a pas été prise en charge après le premier accident vasculaire cérébral.
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