Les limites et les interdits posés par les adultes que ce soit les parents ou les professionnels (les) de la petite enfance d’accueil collectif ou individuel, permettent d’assurer la sécurité du tout-petit.
Le jeune enfant a souvent beaucoup de difficultés à comprendre les consignes bien qu’elles soient simples. L’une des fonctions des professionnels (les) est de contribuer bien évidemment à la socialisation du tout-petit par la transmission de limites et d’interdits propres à la société et destinés à faciliter sa construction identitaire. Mais actuellement, les repères des professionnels (les) tendent à « s’effriter » et certains (es) ont du mal à faire respecter les limites ou les interdits concernant les enfants, ceci est dû au fait que la liberté individuelle et le développement de l’autonomie priment sur toutes ces règles de socialisation de la part de nombreux parents. C’est pourquoi, les professionnels (les) peuvent se sentir démunis (es) dans leur recherche de réponses adaptées, tant il est difficile d’accompagner l’enfant dans le respect de toutes ces règles.
Les instructions à destination de l’enfant doivent être positives plutôt que négatives puisque sur « le plan linguistique, la négation est difficile à traiter et à accepter puisqu’elle implique une gymnastique intellectuelle plus complexe qu’une affirmation ».
Les limites et les interdits sont des balises puisque lorsque l’enfant est autorisé à faire tout ce qu’il veut, il se sent perdu et adopte un comportement « déconnecté » avec la réalité. Il deviendra angoissé et culpabilisera. Pour avoir des repères solides, le jeune enfant a besoin qu’on dise « stop » à ses agissements et non pas « non », un mot enclin à trop de négativité. L’absence de limites et d’interdits devient alors source d’angoisse. Il est loin le temps où il fallait « interdire d’interdire », c’est la génération des années 68 tandis que celle des années 2000 exige plutôt « une reprise en main ». Cette difficulté à s’approprier la notion de limites et d’interdits peut engendrer des comportements graves qui empêchent le jeune enfant à s’intégrer et à se socialiser. C’est pourquoi, il faut l’aider à se construire et respecter l’autre et doit de temps en temps être frustré et ne pas céder à ses pulsions. Mais, certaines limites et certains interdits répondent plutôt au besoin de confort de l’adulte (ne crie pas, ne joue pas avec la nourriture, etc.) mais aussi au besoin de se rassurer (ne monte pas partout, ne cours pas, tu vas tomber, etc.). Donc, c’est pourquoi ils peuvent être conservés ou négociés. Mais, de toutes les limites et interdits, celui qui n’est pas négociable est celui qui interdit de « faire mal aux autres et à soi-même ». Bien évidemment, les parents et les professionnels (les) ont leurs propres limites et leur propre seuil de tolérance vis-à-vis de tel ou tel comportement.
Dès l’âge de 8 mois, il est tout à fait possible de poser des limites et des interdits au jeune enfant. En effet, il est important de mettre des limites pour qu’il ne touche pas à tout ce qu’il trouve et qu’il ne mette pas d’objets dans sa bouche. En lui disant « stop », il va comprendre le ton de la voix et va intégrer le mot s’il est dit avec fermeté et bienveillance. Ce qui signifie que les adultes qui s’occupent du jeune enfant doivent se sentir sûrs d’eux. Cela permettra au tout-petit d’accepter les autres interdits au fur et à mesure qu’il grandira.
L’éducation d’un enfant est bien l’apprentissage de la frustration. Il appartient donc aux adultes qu’ils soient parents ou professionnels (les) de frustrer un peu les enfants pour qu’ils deviennent des adultes responsables. En effet, parce que lorsque l’enfant ne sait pas ce qu’il doit faire ou pas, il a besoin d’un adulte pour le guider.
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