L’anorexie du jeune enfant est un trouble psychologique qui survient chez de très jeunes enfants (entre 6 et 12 mois). Il se caractérise alors par un refus de s’alimenter de la part de l’enfant, au moment des repas. Comment prévenir l’anorexie ? Comment l’éviter ? Qui consulter ?
Outre les adolescents, l’anorexie peut toucher directement les nourrissons. L’anorexie infantile débute au moment où l’on procède à la diversification alimentaire du jeune enfant, et ce à partir du sixième mois avec une prédominance au neuvième mois et peut aussi se rencontrer jusqu’aux trois ans de l’enfant.
Le jeune enfant va commencer par laisser d’abord le fond de son biberon dont la quantité va augmenter progressivement. Puis l’enfant va repousser la tétine, détourner la tête à l’approche du biberon ou de la cuillère. Si l’adulte insiste, il serre les gencives, fuit la cuillère, recrache au fur et à mesure que l’adulte réussit à introduire de la nourriture dans sa bouche. Des nausées puis des vomissements apparaissent et l’anorexie va s’installer peu à peu. C’est ce qu’on appelle l’anorexie commune. Mais, mal traitée elle peut se transformer en anorexie sévère. Cette dernière peut faire suite quelquefois à une maladie organique et serait donc d’ordre somatique.
A cet âge, l’impact de l’anorexie sur la croissance de l’enfant peut être sérieux, au point d’avoir une rupture dans la courbe taille/poids. Toutefois, l’enfant reste en excellent état général, il est actif, vif, éveillé, curieux, vigoureux, etc. Des difficultés alimentaires existeraient chez 25 à 35 % des enfants de la population. Mais, elles sont très variées avec un large éventail de sévérité, allant de formes légères à des plus graves. Seulement 1 à 5 % des enfants souffriraient d’un réel trouble du comportent alimentaire.
Pour résoudre le problème de l’anorexie du jeune enfant, il faut prendre rendez-vous auprès d’un (e) professionnel (le) de la santé. Le/la premier (e) spécialiste à consulter est le/la pédiatre qui déterminera si les causes du refus de s’alimenter de l’enfant sont physiologiques ou pas. L’examen clinique du nourrisson permettra d’éliminer une éventuelle maladie organique grave. La prise en charge thérapeutique de ce type de problématique liée au refus de s’alimenter passe tout d’abord par une dédramatisation. Donc, si l’examen du tout-petit ne fait apparaître ni pathologie, ni problème physique (malformation bucco-linguale, problème aéro-digestif, etc.), ni problème physiologique (reflux gastro-oesophagien, allergie alimentaire, etc.) qui l’empêche de manger, alors ce sont sans doute des causes d’ordre psychologique ou neuropsychologique. Dès lors, une consultation chez un psychothérapeute spécialisé dans les troubles du comportement alimentaire, s’avère alors nécessaire. L’anorexie du tout-petit peut également être traitée dans un milieu thérapeutique adapté où il sera pris en charge de manière à éviter une évolution qui pourrait être fatale à l’enfant.
Le travail thérapeutique consistera donc à revoir les conditions dans lesquelles l’enfant passe à table et le guérir de ses angoisses vis-à-vis de la nourriture qui sont survenues suite à un conflit familial qui peut avoir eu lieu lors de perturbations professionnelles l’un des parents, de changements dans la famille (divorce, décès, etc.).
La personnalité des parents a une importance considérable et leur comportement est presque toujours identique (inquiétude, anxiété, etc.), ils attachent à l’appétit une importance excessive. L’anorexie du tout-petit peut faire également suite à une perturbation de la relation mère/enfant. Les pédiatres ont remarqué que la mère est anxieuse et présente une certaine rigidité en ce qui concerne la présentation des aliments au nourrisson. Dans ce cas, il est nécessaire de faire preuve de patience et de dédramatisation de la situation. L’enfant va garder un petit appétit mais un développement normal.
Pour conclure, on peut dire que l’anorexie chez le jeune enfant est une maladie difficile à soigner. Il est important de ne pas le forcer à manger pour ne pas aggraver son blocage face à la nourriture. Le comportement des parents est primordial dans la guérison de l’anorexie du jeune enfant. Les parents ou les professionnels (les) de la petite enfance, si l’enfant va à la crèche, peuvent essayer par le biais de jeux et d’histoires faire comprendre au jeune enfant qu’il doit s’alimenter. Cela peut donner de bons résultats. Il est également conseillé d’instaurer un cadre fixe pour les repas au domicile parental.
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