Le manque de confiance peut avoir un impact négatif sur le développement de l’enfant et peut perdurer de nombreuses années si les adultes de son entourage, que se soient les parents ou les professionnels (les) de la petite enfance du lieu d’accueil où ii passe ses journées, ne l’aident pas.
La confiance en soi n’est pas innée. On ne naît pas sûr de soi mais on le devient…
Avoir confiance en soi se joue dès la naissance. En effet, le portage et le maternage permettent de donner au tout-petit un sentiment de sécurité. Se sentir en sécurité est un facteur primordial pour que l’enfant développe la confiance en soi. Lors de la première année de la vie, le jeune enfant construit le socle de base de la confiance en soi et la sécurité affective qui va lui permettre de construire son identité et se dire : « je suis quelqu’un qui existe ». De 1 an à 3 ans, l’enfant va apprendre à affirmer sa personnalité propre et apprendre à dire « non », « je veux » ou « je ne veux pas ». En grandissant, l’enfant va affirmer sa confiance en lui et en ses compétences et va expérimenter des tas de choses et apprendra dès lors à dire : « je peux ». C’est ainsi qu’un enfant confiant saura comment différencier ce qui lui est bénéfique et ce qui lui nuit.
Mais, tous les enfants n’ont pas acquis cette confiance en eux et il se peut que vous rencontriez dans le lieu d’accueil ou vous travaillez un enfant qui n’a pas confiance en lui. Alors, il est donc important que les adultes qui l’entourent puissent repérer les questionnements, les angoisses de l’enfant par rapport à lui-même afin de vous adapter à cet enfant qui a besoin de votre aide pour qu’il puisse acquérir cette confiance qui lui manque.
Aider un enfant à avoir confiance en lui, c’est l’aider à répondre à la question : « comment est-ce que je me sens dans cette situation là ? »
Le rôle principal des parents et des professionnels (les) de la petite enfance du lieu d’accueil où le jeune enfant passe ses journées est de réussir à l’encourager quand il fait des choses bien mais également à gérer l’échec sans le critiquer. C’est pourquoi, il faut faire la différence entre confiance en soi et estime de soi. La confiance en soi apparaît en premier dans le développement de l’enfant par exemple : qu’est-ce qui fait qu’un enfant passe de quatre pattes à bipède ? Si ce n’est la confiance en ses capacités. La confiance en soi est un sentiment alors que l’estime de soi, est une évaluation de soi.
La meilleure façon d’aider un enfant est de l’encourager à affronter des situations nouvelles. Mais, accompagnez-le pour qu’il ne sente pas dépassé. Traitez-le avec respect. C’est l’un des meilleurs moyens d’apprendre à l’enfant à se respecter et à respecter les autres. Enseignez à l’enfant à se sentir fier de ses points forts toutefois, cela ne veut pas dire se sentir supérieur aux autres, mais cela permettra à l’enfant d’avoir petit à petit confiance en lui.
Mais, si vous avez l’impression d’avoir tout fait pour que l’enfant ait confiance en lui et que vous remarquez malgré tout que ce n’est pas le cas alors, demandez-vous d’abord quelle pourrait être l’influence parentale. En effet, « le manque de confiance d’un ou des parents peut avoir des effets collatéraux sur l’enfant qui n’aura pas du tout confiance en lui ». Mais à l’inverse, « des parents trop sûrs d’eux peuvent insécuriser l’enfant qui se dit qu’il ne sera jamais aussi à l’aise qu’eux ». Aidez-le à trouver la solution par lui-même et qu’il apprenne peu à peu à faire seul face à un problème. Ce sera alors beaucoup plus gratifiant pour lui et il se sentira moins dans un rapport de dépendance.
De nombreuses difficultés de l’enfant peuvent trouver leur résolution dans les contes. Le manque de confiance en est une. L’enfant va s’identifier inconsciemment au personnage sans pour autant faire le lien avec sa propre histoire, ici le manque de confiance en soi. L’idéal consiste à inventer un conte qui s’inspire bien évidemment de la problématique de l’enfant. Le héros peut être un enfant, un animal ou un objet, qui rencontre des moments difficiles mais qui arrive à les surmonter seul, grâce à une qualité qu’il ignorait posséder… la confiance en lui. Le dénouement est donc toujours positif.
Donner confiance en soi à un enfant est l’un des objectifs les plus importants de l’éducation puisque c’est extrêmement important pour sa vie et ses relations futures.
Vous voulez travailler dans les métiers de la petite enfance ? Vous avez pour cela choisi de suivre une formation au CAP Accompagnant Educatif Petite Enfance (CAP AEPE), il vous reste à bien connaître les épreuves professionnellesdu nouveau CAP Petite Enfance pour être à l'aise le jour J.
Devenez manager en crèche, école maternelle, multi-accueils, jardin d’enfants, ou encore en centre de loisirs avec la formation Accueillant éducatif.
=> Diplôme permettant d’obtenir un niveau Bac (niveau 4) ;
=> Diplôme complémentaire du CAP Petite enfance AEPE ;
=> Diplôme permettant de poursuivre vos études, éducateur de jeunes enfants par exemple ;
=> Diplôme permettant de manager une équipe au sein d’un EAJE (établissement d’accueil du jeune enfant).
En devenant Accueillant éducatif, vous vous garantissez :
=> Diplôme permettant d’obtenir un niveau Bac (niveau 4) ;
=> Diplôme complémentaire du CAP Petite enfance AEPE ;
=> Diplôme permettant de poursuivre vos études, éducateur de jeunes enfants par exemple ;
=> Diplôme permettant de manager une équipe au sein d’un EAJE (établissement d’accueil du jeune enfant).
En devenant Accueillant éducatif, vous vous garantissez :