Dès la mi-novembre, les enfants entendent parler du Père Noël dans les familles, dans les lieux d’accueil. Ils en voient à la télévision et ils en verront de plus en plus dans les grands magasins jusqu’à ce grand jour attendu par les enfants. C’est pourquoi, ils auront envie de partager avec les autres, la magie de ce personnage extraordinaire…
Dans quelques semaines, Noël sera là. Les préparatifs des décorations vont commencer… Les rues et les vitrines vont s’illuminer… Les villes prendront un air de fête… Et, les enfants pourront rêver aux cadeaux qu’ils souhaitent voir au pied du sapin, le matin de Noël.
Fêter Noël à la crèche, ce peut être l’occasion de mettre en place des ateliers et proposer aux enfants de faire des décorations (guirlandes, boules, dessins du Père Noël, etc.) pour décorer le sapin. Chacun des jeunes enfants pourra aller suspendre ce qu’il aura fabriqué. Ils peuvent également confectionner un petit cadeau qu’ils pourront échanger entre camarades. Fêter Noël et parler du Père Noël à la crèche n’est pas obligatoire. Il faut respecter les idées de chacun concernant cet événement que ce soit au niveau des professionnels (les) mais également des enfants.
De la fête religieuse, Noël est devenu pour beaucoup de personnes une fête familiale. C’est un moment privilégié pour rassembler toutes les générations autour d’une même table pour partager un repas, et créer à sa manière le sentiment qu’on appartient à cette famille. C’est au 20ème siècle et avec la place grandissante de l’enfant dans la famille que Noël est devenu une fête pour les enfants. Les adultes sont ravis de faire plaisir aux enfants au cours de « cette nuit magique où les souhaits peuvent être réalisés ».
Pour commencer, il faut expliquer aux enfants, mais pas avant l’âge de 6 ans, que Noël avant d’être une fête familiale est une fête religieuse. C’est à cet âge que les questions sur Jésus, lors de la période de Noël vont arriver en masse. C’est aussi à cet âge que les enfants se posent des questions sur le Père Noël, son existence mais bien évidemment la façon dont il va pouvoir apporter les cadeaux : « Par où il va passer, nous on n’a pas de cheminée ? » Il ne va pas se tromper de cadeaux avec tous les enfants ? » « Il sait où j’habite ? » Autant de questions qui préoccupent les enfants, pendant les temps avant Noël.
Les enfants sont assez perspicaces et s’ils commencent à questionner les adultes, c’est souvent qu’ils ont en tête que ce « bonhomme habillé tout de rouge » n’existe pas. Si les enfants posent la question, il faut leur dire la vérité mais en insistant sur « le merveilleux qu’est la fête de Noël ». Sinon, ils peuvent se sentir trompés et mettront en doute la parole de leurs parents. C’est l’une des premières déceptions chez l’enfant quand leurs camarades ou des adultes leur expliquent que le Père Noël n’existe pas. Mais, si les parents choisissent les bons mots, les enfants comprennent que les adultes voulaient maintenir quelque chose de merveilleux afin de les protéger des difficultés de la vie.
Le Père Noël construit l’imaginaire des enfants et lorsque les adultes adhèrent à la magie et racontent des histoires, c’est encore plus féérique. Il apporte un part de rêve aux enfants et participe à son développement. Le psychanalyste Bruno Bettelheim qui avait beaucoup travaillé sur « les contes de fées » dans les années 70, disait qu’il faut « laisser les petits enfants croire au Père Noël ».
Le Père Noël, ses lutins, ses rennes et tout ce qui entoure l’histoire de Noël font partie de la fantaisie et nourrissent l’imaginaire des enfants. C’est un personnage bon et souriant et fait ainsi partie des représentations positives des enfants. En ce sens, on peut dire que de permettre aux enfants de croire au Père Noël et en sa magie, c’est leur donner un peu d’espoir dans la vie, les sécuriser, les rassurer devant les obstacles, leur donner quelque chose de bon pour eux.
L’information sur l’existence du Père Noël, les enfants l’ont de plus en plus tôt. C’est pourquoi, le fait d’y croire ou pas réside dans le fait que l’enfant veuille ou pas rester dans cet univers merveilleux, plus ou moins loin des réalités de la vie puisque l’insouciance est le propre de l’enfance. Mais, cela peut dépendre aussi de ce que les parents entretiennent avec ce mythe.
Si des enfants disent au jeune enfant que le Père Noël n’existe pas, il faut lui demander « qu’st-ce que tu as envie de croire, toi ? S’il hésite, c’est qu’il n’est pas encore prêt à y renoncer. Par contre, s’il insiste pour savoir la vérité, il faut la lui dire.
Pour conclure, on peut dire que si dans la famille il y a des enfants plus âgés, il faut leur expliquer l’importance pour le plus petit de croire au Père Noël, tant qu’il en aura besoin pour rêver.
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