Les apprenants au nouveau CAP Petite enfance, le CAP Accompagnant éducatif petite enfance (CAP AEPE) doivent le savoir. Des tout-petits jusqu’aux plus grands, les histoires et les contes subjuguent toutes les tranches d’âge et servent à éveiller leur esprit. L’enfant a besoin d’histoires mettant en mots et en images pour se représenter le monde. Souvent les parents et les conteurs éliminent les histoires un peu tristes qui évoquent des notions de perte ou d’abandon. Alors que l’enfant s’ils constate que l’histoire se finit bien, il sera rassuré.
« Il était une fois, une petite fille qui s’appelait Barbara… Barbara et son père font un gâteau ensemble. Ensuite, ils rangent tout dans la cuisine, font le ménage tous les deux et vont acheter des fleurs. Après Barbara se met à table, prend une… ».
Le conte ou l’histoire commence toujours par cette formule « il était une fois… » ce qui amène tout doucement les enfants à entrer dans le récit et se couper pour un temps limité, du reste du monde qui les entoure.
Pour raconter une histoire, un récit, un conte, à des enfants qui se trouvent en crèche ou en école maternelle, il est important de créer un lieu de conte pour garder la magie et le plaisir de conter. Apprenants du nouveau CAP Petite enfance, le CAP Accompagnant éducatif petite enfance (CAP AEPE ), vous devez le savoir. Il doit être toujours le même. La délimitation d’un espace permet aux enfants de visualiser leur limite spatiale. Elle peut se faire par un tapis au sol de manière très claire avec deux espaces, celui du conteur et celui du public.
Le conteur doit connaître son public et savoir s’adapter à ses besoins puisqu’on ne raconte pas des histoires aux tout-petits comme aux plus grands. Les très jeunes enfants sont très sensibles aux intonations de voix et aux mimiques des visages. C’est pourquoi la tonalité, la douceur de la voix sont fondamentales pour que les enfants entrent dans une relation de confiance et d’émotions partagées avec le conteur. Apprenants du CAP AEPE , vous devriez retrouver ces conseils dans vos cours de formation au nouveau CAP Petite enfance.
Les séances ne doivent pas être trop longues, car le temps d’attention des petits enfants est limité. Elles doivent durer entre 15 et 45 minutes en fonction des âges. Elles ne doivent pas avoir lieu à n’importe quel moment de la journée. Les plus propices sont le matin ou en milieu d’après-midi. Mais, pas en fin de matinée quand les enfants commencent à avoir faim ou après la sieste, ils ne seront pas réceptifs.
Pour les tout-petits, une chanson ou une comptine chantonnée permet de capter et de recentrer leur attention. Pour renforcer la compréhension des tout-petits, il faut joindre le geste à la parole. La gestuelle qui se répète et partagée par les enfants leur permet de s’approprier l’histoire ou du moins d’accompagner le conteur dans le déroulement de l’histoire.
A partir d’un an, l’histoire ou le conte ne doivent pas se limiter seulement à des sujets que les enfants connaissent déjà puisque, les récits doivent leur permettre une ouverture sur le monde et, c’est à partir du vocabulaire que les enfants vont se créer les représentations mentales associées au mot que le conteur aura pris le temps d’expliciter si c’est nécessaire.
Des supports peuvent être utilisés comme des marionnettes, des dessins, des jouets, des images, etc. Ils sont employés comme médiateurs à l’histoire mais ne doivent pas malgré tout être trop présents pour ne pas « cacher l’histoire ».
Pour les plus grands, par exemple les enfants en école maternelle (même ceux de petite section), les récits peuvent être interactifs avec des jeux, des sons et même des petites énigmes ou de belles histoires personnalisées avec les prénoms des enfants présents. Vous pourrez notamment vous en rendre compte au cours de votre stage pour valider votre CAP AEPE.
L’art de raconter se bâtit exactement comme une histoire, en explorant les différentes questions et les réactions verbales et non verbales. Les qualités requises du conteur se développent avec la pratique et l’expérience.
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=> Diplôme permettant d’obtenir un niveau Bac (niveau 4) ;
=> Diplôme complémentaire du CAP Petite enfance AEPE ;
=> Diplôme permettant de poursuivre vos études, éducateur de jeunes enfants par exemple ;
=> Diplôme permettant de manager une équipe au sein d’un EAJE (établissement d’accueil du jeune enfant).
En devenant Accueillant éducatif, vous vous garantissez :
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