En famille ou en tant que professionnels de la petite enfance, instaurer, dès le plus jeune âge, la routine permet aux enfants de gagner en autonomie rapidement. Par leur aspect sécurisant et affectif, les rituels favorisent l’apprentissage des tâches composant une routine. Dans cet article découvrez la différence entre routine et rituels et des exemples de ce qui peut être appliqué à la maison ou en structure d’accueil.
Chez un enfant, la routine se traduit par une série d’événements bien définis rythmant sa journée. Les besoins essentiels de l’enfant sont remplis par la routine (manger, se doucher, les temps de jeux, de détente et de sommeil…) qui va rassurer l’enfant en supprimant, ou limitant au maximum des aléas du quotidien qui peuvent le perturber.
La routine peut prendre différentes formes en termes de rythme. La routine peut être quotidienne mais également hebdomadaire voire mensuelle.
Au fur et à mesure, l’exécution de ces tâches deviendra de plus en plus automatique.
Au quotidien,
une routine suit un ordre bien défini de tâches rythmé par les différents moments de la journée, du matin au soir.
Une routine mensuelle ou hebdomadaire tient compte d’activités plus spécifiques.
En fonction des âges, la routine est amenée à évoluer.
Dès lors qu’ils seront en âge d’aller à l’école ou en structure d’accueil, les enfants auront un calendrier bien particulier.
Dans ces contextes, il incombera aux
professionnels de la petite enfance d’instaurer et d’encadrer ces routines.
Les routines permettent aux enfants de développer leur autonomie. Par exemple au cours des repas, plus les tâches comme débarrasser la table, la nettoyer, voire faire la vaisselle sont mises en place, plus elles deviendront automatiques.
Contrairement à une routine, les rituels sont moins de l’ordre de l’organisation d’une journée. Bien sûr, un rituel est une habitude qui a lieu au même moment de la journée et de la même manière.
Cependant, les rituels, qu’ils soient instaurés par les parents ou les professionnels de la petite enfance, ont une
visée plus affective auprès des enfants.
Par exemple, les rituels renforcent le sentiment de sécurité et rassurent l’enfant.
Un rituel
favorise la création de repères dans l’esprit de l’enfant.
Au fil du temps, plus l’enfant sera imprégné de ces rituels, plus il saura comment se déroule sa journée. Il anticipera également plus facilement les événements.
Les rituels sont de très bons compléments aux activités ou tâches qui jalonnent la journée de l’enfant.
Afin de faciliter l’assimilation des routines, il est intéressant, en tant que parents ou professionnels de la petite enfance, de concilier routines et rituels.
Le rituel rassure et apporte un sentiment de sécurité à l’enfant ; et lui permet d’anticiper, comprendre ce qui va se dérouler à la suite.
Ainsi, effectuer des tâches en y ajoutant un rituel bien précis aidera l’enfant à s’y habituer.
Plus les habitudes perdurent, plus elles deviennent des automatismes.
En tant que parents, instaurer une routine permet de faciliter la vie de l’enfant. Des activités communes à tous les âges doivent être acquises rapidement, comme le brossage des dents, par exemple. Plus ils prendront l’habitude de le faire à une heure bien précise, plus cela deviendra un réflexe. Et ce réflexe, les enfants le garderont adulte.
Afin de faciliter la mise en place d’une routine auprès d’un enfant, l’accompagnement, au départ, reste le meilleur moyen.
Et afin de rendre l’utile agréable, rien de tel que transformer les tâches en activités ludiques. L’amusement est un facteur qui facilite l’apprentissage.
Le brossage des dents, la toilette, faire le lit (s’ils sont en âge de le faire) sont des tâches qui doivent être rendues faciles par le jeu.
Au fil du temps, cela deviendra un automatisme et l’enfant l’inscrira dans ses habitudes de lui-même.
Par exemple, en tant que parents, l’heure du coucher est un moment de partage et d’affection avec l’enfant.
Ainsi, sans même s’en rendre compte, on peut facilement mettre en place des rituels quand vient le soir.
Plus il est jeune, plus bébé peut redouter l’heure du coucher.
Pour favoriser son sommeil, il est de coutume de lui chanter une berceuse, de le rassurer.
Ces gestes, aussi simples peuvent-ils être, sont des rituels qui facilitent la routine du soir.
En tant que professionnel de la petite enfance, l’un des temps forts de la journée est la sieste. Afin que les enfants s’endorment rapidement, l’ATSEM ou bien l’assistante maternelle peut lire une ou plusieurs histoires avant que les enfants ne filent se reposer.
Autre moment important au cours d’une journée :
l’arrivée des enfants dans le lieu d’accueil. Pour le rendre joyeux et festif, on peut commencer la journée par une chanson pour se dire “Bonjour”.
En structure d’accueil,
les repas font partie de la routine, c’est le cas du goûter par exemple. Il est tout à fait possible de ritualiser certaines tâches entourant ce moment de partage,
comme le lavage des mains, manger, se laver, essuyer la table, etc.
Afin d’instaurer le rituel facilement, un temps d’observation de l’enfant est nécessaire. Chaque enfant est unique.
Leur comportement, leur caractère et leurs besoins diffèrent. Il est donc important de prévoir une adaptation pour que le rituel s’installe durablement dans le temps.
Une discussion doit avoir lieu avec les parents pour leur faire part de la mise en place des rituels.
D’autres situations impliquent aussi la mise en place d’un rituel avec l’enfant. Si la séparation avec les parents lors de l’arrivée dans le lieu d’accueil est trop difficile, le ou la professionnel(le) de la petite enfance peut instaurer un petit moment d’échange avec l’enfant. Ce rituel remplira alors son rôle affectif et d’apport en sécurité. Avant de mettre en place ce temps d’échange, il faut d’abord en parler avec les parents.
Ces rituels et ces routines en lieu d’accueil sont des éléments essentiels à assimiler si l’on prépare un diplôme pour exercer un métier de la petite enfance comme le CAP AEPE ou le concours ATSEM.
Au fil des années, les enfants apprendront d'autres routines à l’école notamment.
En tant que
professionnelle de la petite enfance, ces routines doivent être respectées pour que l’enfant s’adapte facilement à son milieu et se socialise sans problème.
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=> Diplôme permettant de manager une équipe au sein d’un EAJE (établissement d’accueil du jeune enfant).
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