Tous les parents et tous les professionnels (les) de la petite enfance ont joué un jour au jeu du « coucou-caché » avec un tout-petit. Ce jeu enfantin participe à son développement tout en l’amusant.
Le jeu du « coucou-caché » est un jeu universel et apprécié par les tout-petits. Il consiste à se cacher les yeux puis se montrer à nouveau en disant « coucou ». Cela provoque bien évidemment des éclats de rire des deux personnes participant au jeu (l’enfant et l’adulte). En plus d’amuser le tout-petit, ce jeu l’aide à grandir et à surmonter la peur de la séparation avec sa maman. Selon Jean Piaget, psychologue du développement, ce jeu développerait le principe « de permanence de l’objet », c’est-à-dire que rien ne s’est perdu pendant cette expérience alors l’enfant est rassuré et il en sera ainsi jusqu’à temps que l’enfant ait vraiment grandi et qu’il soit capable de savoir que lorsqu’il ferme les yeux, l’adulte est toujours en entier même s’il ne le voit pas.
Les adultes notamment les parents ne mesurent pas toujours à quel point ce jeu qui est apparemment tout simple, aide le tout-petit à faire des liens entre lui et le monde qui l’entoure et à se construire psychologiquement.
Le tout-petit qui joue pour la première fois à ce jeu est très craintif, son geste est mal assuré et son visage est interrogateur et un peu inquiet. Ce jeu va l’aider à accepter que les personnes et les objets, vont, viennent, s’en vont et reviennent. Il repose en fait sur la même grille émotionnelle de ce qu’a observé Freud chez son petit-fils (Ernest 18 mois) lors de l’expérience dite du « for da » (loin, près) ou encore appelée le jeu de la bobine. Comme pour Ernest, le tout-petit qui va jouer au jeu du « coucou-caché » va vivre des expériences sécurisantes qui lui permettront de bien vivre plus tard les petites séparations. Avec ces différents jeux, le tout-petit revit différentes émotions : déplaisir/plaisir, perte/retrouvailles ou encore angoisse/assurance, lors da la séparation et des retrouvailles avec sa figure d’attachement.
Dès 8 mois, les adultes deviennent alors pour lui d’excellents partenaires de jeux. C’est un peu plus tard que le tout-petit va comprendre que les objets ne disparaissent pas comme « par magie » et surtout définitivement. Vers 10-12 mois, il est heureux de retrouver les objets après qu’on lui ait montré qu’on les avait cachés. Le tout-petit chercheur devient alors autonome dans sa maîtrise de la perte, du souvenir et de la réapparition. C’est bien le jeu de la bobine du petit-fils de Freud comme celui du « coucou-caché ». C’est entre 12 et 18 mois que ce jeu prend tout son sens. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas y jouer avant mais plutôt que cet à partir de cet âge que l’enfant commence à acquérir grâce à ce jeu, la notion de la permanence de l’objet ou de la personne. Petit à petit, sa représentation mentale se met en place et le tout-petit sait de mieux en mieux garder l’idée de l’autre en lui quand cet autre n’est pas là. Ainsi, sécurisé, il pourra être plus fort psychologiquement et dépasser ses angoisses de séparation, ce qui est indispensable pour qu’il grandisse bien et qu’il devienne autonome.
Parents et professionnels (les) de la petite enfance, il s’agit de jouer en fonction de l’intérêt manifesté par l’enfant puisqu’il sait ce dont il a besoin et quand le besoin n’est plus là, il passe à autre chose. Ce jeu est décisif pour l’équilibre psychique de l’enfant. C’est-à-dire qu’il n’est jamais trop tard pour jouer au « coucou-caché » et ses variantes.
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