Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Les troubles autistiques toucheraient environ 1 % de la population, mais sont encore très mal connus, voir discriminés en France.
Il y a un peu plus d’un an, les spécialistes dressait le bilan concernant la situation des personnes souffrant de troubles autistiques en France. Le rapport qu’ils ont dressé fait état de nombreuses lacunes du système français face à leur prise en charge. Par exemple, il apparaît que seulement 15 % des enfants autistes bénéficierait du diagnostic précoce, qui peut pourtant changer complétement leur avenir et les aider à mieux s’intégrer. Malheureusement, on observe également que seulement 40 % des enfants autistes sont scolarisés en CM1 et CM2.
Face à ces chiffres, le gouvernement a décidé de réagir et d’établir un plan pour l’autisme sur 4 ans afin de faciliter le diagnostic et l’inclusion de ces enfants, mais aussi des adultes souffrants de troubles autistiques.
Le gouvernement a récemment annoncé qu’un ensemble de mesures serait pris au cours de l’année, et que le gouvernement s’efforcera de rattraper le retard qui a été pris au niveau de la recherche et de la considération des autistes.
Pour faciliter le diagnostique des enfants le plus tôt possible, le gouvernement a débloqué des fonds afin que les rendez-vous spécialisés (ergothérapeute, psychomotricien) soient pris en compte par la sécurité sociale pour un forfait allant de 1 500 à 3 000 €, ce qui permettrait aux enfants d’être suivit pendant douze mois avant d’établir un bilan.
Il a également été prévu de mettre en place un ensemble de mesures et d’outils permettant aux familles et aux professionnels d’identifier les premiers signes témoignant d’un trouble du spectre autistique. Des plateformes d’interventions précoces vont être installées partout en France afin d’aider et de former les professionnels de la santé qui sont en contact en premier avec les enfants, comme les généralistes, les pédiatres et les médecins scolaires.
Il ne reste plus qu’à espérer que quelque chose sera mis en place afin de former et d’informer les professionnels de la petite enfance, car ce sont eux et les parents qui sont le plus souvent en contact avec les enfants, ce sont donc eux qui sont les plus à même de dépister les premiers symptômes d’un trouble autistique.
En cas de signes alertant chez l’enfant (ne cherche pas le contact visuel, s’isole, adopte des comportements de jeu répétitifs), ce sont les professionnels de la petite enfance qui sont les mieux placés pour suivre l’évolution de l’enfant afin de s’assurer que l’écart avec les autres enfants ne se creuse pas trop, pour faire la différence entre simple différence du rythme de développement et possibilité de trouble autistique.
Pour plus d’information sur les premiers symptômes à observer, consulter la brochure disponible sur les sites internet d’Autisme sans frontière et d’Autisme France.
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