Avez-vous déjà entendu parler du jeu libre ? Ce concept défend la mise en place d’un espace de jeu dans lequel l’enfant s’amuse de manière autonome pour stimuler sa créativité et sa confiance en soi. Comment mettre en place le jeu libre à la maison ou à la crèche ? On vous explique tout !
Le jeu libre : stimuler autonomie, créativité et imagination chez l'enfant
Avez-vous déjà entendu parler du jeu libre ? Ce concept défend la mise en place d’un espace de jeu dans lequel l’enfant s’amuse de manière autonome pour stimuler sa créativité et sa confiance en soi. Comment mettre en place le jeu libre à la maison ou à la crèche ? On vous explique tout !
Le concept de jeu libre s’oppose à celui d’activité encadrée. En effet, avec le jeu libre, l’intervention de l’adulte est limitée. Dans un environnement sécurisé, l’enfant s’approprie comme il le souhaite les différents jeux et jouets qu’il a à sa disposition. Comme pour la motricité libre, il s’agit pour lui de naviguer librement d’une activité à une autre, de prendre le temps qu’il lui faut pour découvrir l’objet et s’amuser avec.
Le jeu libre a de nombreux bienfaits. Il permet de développer la confiance en soi de l’enfant. Les enfants sont stimulés par leurs propres découvertes et leurs nouveaux apprentissages.
Ils
développent leur autonomie et leur créativité. En effet, les adultes sont généralement conditionnés à s’amuser avec un jouet d’une certaine manière. Au contraire, l'imagination des enfants n’a pas de limite ! Ils sont fiers d’eux lorsqu’ils découvrent une nouvelle utilité à leur jouet et inventent des mondes et des histoires qui leur sont propres. Le jeu libre a également un
avantage dans l’apprentissage de la vie en société de l’enfant. Le jeu libre permet à l’enfant d’apprendre à contrôler ses émotions, intéragir avec les autres, partager son espace et son matériel.
Pour que le jeu libre puisse avoir lieu sans difficulté, il faut que la zone de jeu de l’enfant soit adaptée. Ainsi, prenez le temps de choisir le matériel, les jeux et les jouets adaptés à l’âge, à l’intérêt et aux compétences de l’enfant. Gardez en tête que trop de choix tue le choix. En effet, s’il a trop de jouets devant lui, l’enfant va tous vouloir les tester, et va rapidement passer de l’un à l’autre sans se fixer. Il aura tendance à se lasser rapidement. Il est donc préférable de favoriser un nombre restreint de limité d’objets et effectuer une rotation. L’enfant pourra ainsi (re)découvrir des jeux qu’il avait oubliés. Il est donc important pour l’adulte en charge, parents ou professionnel(le)s de la Petite Enfance, de bien observer le comportement de l’enfant. Un jouet délaissé par l’enfant, lorsqu’il est retiré de sa vue pendant quelques jours, retrouve tout de son intérêt !
De plus, les différents jouets doivent être disposés pour que les enfants puissent y accéder facilement et de manière autonome,
sans avoir à demander à un adulte de le lui attraper. Pour ce faire, vous pouvez les disposer sur une petite table ou sur un tapis de jeu.
Enfin, pour pratiquer le jeu libre des enfants, il s’agit aussi de
proposer un espace de jeu sécurisé et sécurisant,
non seulement pour qu’ils puissent évoluer librement, mais aussi pour que vous gardiez l'esprit tranquille et apaisé sans avoir besoin d’intervenir régulièrement de peur qu’ils ne se blessent.
Ainsi, prenez le temps de sécuriser la pièce des dangers potentiels (prises électriques, escaliers, objets dangereux, etc.). Si les enfants doivent pouvoir évoluer de manière indépendante dans leur espace, il reste néanmoins indispensable d’avoir la présence d’un adulte avec eux en tout temps.
Selon sa définition, dans le jeu libre, l’intervention de l’adulte est limitée.
Les parents ou
professionnel(le)s de la Petite Enfance doivent adopter une position balancée, c’est-à-dire qu’ils doivent
laisser l'enfant faire ses propres expériences et découvertes sans tenter d’intervenir,
tout en assurant une sécurité affective. L’observation bienveillante est la clé !
L’adulte doit s’ajuster aux besoins de l’enfant, sécher les larmes ou accompagner les déconvenues s’il y en a, répondre aux interactions de l’enfant, sans pour autant chercher à diriger son temps de jeu et risquer de l’étouffer. Il reste en retrait.
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