On estime qu’après avoir atteint l’âge de quatre ans, environ un enfant sur quatre développe une forme de tic ou manie compulsive . S’ils sont normalement sans sérieuses conséquences, comment les pros de la petite enfance doivent-ils réagir face à eux ?
Les tics sont des manies et des mouvements involontaires, soudains, répétés et intempestifs qui peuvent commencer à apparaître chez l’enfant entre l’âge de 4 à 6 ans . Ils concernent la plupart du temps les yeux, la bouche, ou les épaules.
Dans la majorité des cas , ils disparaissent d’eux-mêmes progressivement et sont sans conséquences . Cependant, il est important de comprendre les causes de ces mouvements répétés et d’en repérer les manifestations. En effet, si les tics sont pour la plupart inoffensifs et passagers , il faut toutefois être attentif à leur durée et à l’intensité des mouvements, qui pourraient signaler un problème plus grave.
Les tics peuvent se manifester sous la forme d’expressions faciales répétées , de bruits de bouche , de haussements compulsifs d’épaules ou de sourcils ou bien de clignements incontrôlables . Ils sont classifiés selon leur nature, intensité et complexité.
Tout d’abord, les tics moteurs et vocaux affectent différentes parties du corps :
Selon la persistance des manifestations, les tics sont divisés en 2 catégories :
Le syndrome de Gilles de la Tourette correspond à une manifestation plus grave de tics chez l’enfant, avec des tics à la fois moteurs et vocaux ayant une durée supérieure à 1 an.
Les tics ne doivent pas inquiéter tant qu’ils sont modérés et ne présentent pas un handicap réel dans la vie de tous les jours.Généralement, l’apparition de tics chez l’enfant est due à des facteurs comme le stress, la fatigue ou la nervosité. Des études ont démontré que les tiqueurs avaient tendance à être souvent hyperémotifs, impulsifs ou instables.
Ainsi, les tics sont généralement des symptômes physiques qui traduisent un trouble intérieur . Ils adviennent lorsque l’enfant vit des moments de perturbations ou d’agitation : déménagements, décès, passage à l’école... Les mouvements involontaires sont un moyen pour le corps de libérer la tension accumulée.
Des événements soumettant l’enfant à de fortes pressions, comme
à l’occasion d’une performance artistique ou sportive, peuvent également
expliquer l’apparition des tics.
Alors que les tics ne sont que des habitudes physiques ou mentales compulsives, les Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC) désignent des troubles psychiques plus sérieux qui affectent le comportement de l’enfant. Ils apparaissent sous la forme conduites ou d’actions mentales répétitives servant à réduire l’anxiété.
Le point de départ de ces comportements est une idée obsédante, source d’angoisse pour l’enfant qui ressent un tiraillement irrésistible le poussant à accomplir une action particulière pour se soulager .
Contrairement aux tics, qui se caractérisent par leur aspect involontaire, les TOCs sont souvent accompagnés d’un « sentiment d’obligation psychogénique ». Le lavage intempestif des mains répond par exemple à une impression de contamination.
Si certains professionnels de la petite enfance peuvent confondre ces deux phénomènes, il est encore trop tôt pour assigner des TOCs à un enfant en bas âge . Le diagnostic relatif à ces troubles du comportement ne peut être établit avant l’âge de 6 ans et ils se manifestent rarement avant cet âge de toutes façons.
Dans la plupart des cas, les tics disparaissent spontanément. Comme les causes de ces manifestations sont intimement liées au stress et à l’angoisse , il est bénéfique d’avoir recours à des techniques de relaxation pour aider l’enfant à canaliser ces émotions.
D’autres approches émotionnelles comme la psychothérapie peuvent permettre à l’enfant d’exprimer le malaise à l’origine de ces tics. Certains médicaments, notamment les neuroleptiques, sont à éviter car leur prise peut aggraver les symptômes.
Le rôle des parents est central dans le traitement des tics. Si l’enfants a des tics, il a besoin d’être apaisé et de se sentir écouté.
Dans le cadre de l’accueil des professionnels , cela peut passer par des activités canalisatrices et par des séances de relaxation, où l’enfant est écouté et encouragé à contrôler soigneusement ses mouvements.
Ainsi, faire preuve de patience, inciter l’expression des sentiments et proposer des moments de plaisir et de détente sont quelques moyens permettant à l’enfant d’être moins anxieux.
Si les tics sont en général des manifestations bénignes et éphémères, il peut devenir nécessaire de consulter un médecin s’ils deviennent chroniques (avec une durée supérieure à 1 an), ou encore s’ils s’accompagnent d’hyperactivité de troubles de l’attention .
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