Bien connue des parents et des professionnels de la petite
enfance, la période d’opposition n’est jamais un moment facile à vivre. Entre
sentiment de caprices et étape nécessaire au développement de l’enfant, la
patience des adultes est mise à rude épreuve.
Cette période débute vers 18 mois environ . Elle est une étape primordiale du développement de l’enfant qui en acquérant la marche et l’autonomie, se confronte de plus en plus au « non » de ses parents qui lui fixent des limites.
Il va alors reproduire cette opposition qui lui permet de se détacher de l’adulte et de construire sa personnalité en s’affirmant. Par l’opposition, l’enfant va tester ses limites et vérifier leur validité auprès des adultes de son entourage : est-ce que ce qui est interdit chez Papa-Maman l’est aussi à la crèche ou chez Mamie ?
Les règles peuvent différer d’un endroit à l’autre mais il est important qu’elles soient toujours les mêmes dans un lieu donné : on met toujours ses pantoufles quand on va chez Mamie. Cela sécurise l’enfant et lui donne des repères importants pour sa construction identitaire : des règles l’accompagnent et structurent sa vie même s’il va chercher à les tester en s’y opposant.
Cette période est souvent éprouvante pour l’adulte surtout si elle s’accompagne de colères de la part de l’enfant. Mais s’il a besoin de tester les « grands », c’est pour continuer à leur faire confiance. L’adulte doit alors faire preuve de cohérence dans ses actes et son discours mais aussi de calme et de bienveillance pour montrer l’exemple.
Même si elle est pénible pour tous, la période d’opposition n’est qu’une étape dans le développement de l’enfant.
Le professionnel de la petite enfance le sait et son expérience lui permet d’avoir assez de recul pour soutenir utilement les parents sans les juger . La « crise » d’opposition ayant souvent lieu à des moments critiques comme celui du départ de la crèche, ou de chez l’assistante maternelle, il peut, en cas de colère de l’enfant, s’adresser aux parents à travers lui : « Là tu es en train de nous montrer que tu es en colère, il serait intéressant de parler avec Maman pour te calmer. »
Ils peuvent aussi détourner l’attention du petit opposant : « Et si on jouait au jeu de mettre ses chaussures ? ». Cela comporte le triple avantage de valoriser l’enfant tout en le distrayant de son refus et d’obtenir qu’il fasse ce qu’on lui a demandé.
Mais parents et professionnels doivent aussi lui laisser faire le choix de dire « non » pour qu’il sache s’affirmer « Non je ne veux pas embrasser la dame pour lui dire bonjour !», l’enfant pourra alors faire un signe de la main au lieu d’un bisou. De même qu’on veillera à accepter le « non » qui revendique le désir d’autonomie : « Non, je veux le faire tout seul ! » qui montre que l’enfant grandit et s’affirme.
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