Tous les apprenants qui préparent le CAP Accompagnant éducatif petite enfance (CAP AEPE) doivent le savoir, la plagiocéphalie est le syndrome de la « tête plate » chez le nourrisson. C’est une déformation de la tête qui est liée à la manière de coucher les bébés ou au moment de la naissance. Les questions des parents aux médecins sont toujours les mêmes, est-ce grave ? Peut-on prévenir la plagiocéphalie ?
La plagiocéphalie qui est un aplatissement du crâne peut apparaître dès les premières semaines de la vie ou dès la naissance. C’est pourquoi, on distingue deux types de plagiocéphalie, celle présente à la naissance du bébé qui est due précisément à sa naissance et celle qui apparaît par la position de couchage sur le dos. Beaucoup de nourrissons ont le crâne aplati, soit derrière, soit plus souvent d’un côté ou de l’autre parce que l’enfant tourne toujours sa tête du même côté ce qui expliquerait cette déformation. On l’appelle alors plagiocéphalie positionnelle.
Après une longue période où les parents couchaient leur bébé sur le ventre, les médecins ont réagi face à une recrudescence de décès liés à la mort subite ou inattendue du nourrisson. Alors, c’est en 1996, que les habitudes ont changé puisqu’il s’avère que coucher les bébés sur le dos est une prévention contre la mort inattendue du nourrisson. Donc, grâce aux conseils donnés dans les maternités, on peut en observer aujourd’hui, un recul important. Par contre, « depuis que l’on fait dormir les bébés sur le dos en prévention, on a vu effectivement le nombre de plagiocéphalies positionnelles, augmenter ». Mais, ce n’est pas dangereux puisque le cerveau est mou et s’adapte dès lors que le périmètre crânien et la fontanelle évoluent normalement. Ce syndrome de la plagiocéphalie positionnelle pose davantage un problème d’ordre esthétique, c’est « un inconvénient mineur et possible d’éviter ». Par ailleurs, la position de couchage sur le dos est rarement la seule cause de cette déformation du crâne puisque généralement, il s’agit « de bébés qui ont besoin d’être davantage sollicités pour bouger, notamment au niveau de la tête et du cou ». Mais, si la prise en charge débute tôt, des techniques, de repositionnement de la tête, existent et font de la plagiocéphalie, un syndrome transitoire et bénin.
Pour le sommeil, la position sur le dos demeure, malgré tout la règle, tout en veillant à alterner le côté d’appui du crâne du bébé sur le plan du lit, tantôt à droite ou à gauche et tantôt sur l’arrière. Vous pouvez changer la position du lit dans la chambre pour modifier les orientations de la tête. Lors des périodes où votre enfant est éveillé, placez-le sur un tapis d’éveil en le mettant sur le ventre afin qu’il sollicite les muscles de son cou (sous surveillance) en jouant avec lui. Ne laissez pas trop longtemps votre enfant dans son transat ou son cosy (réservé uniquement au transport en voiture). « Dans ces deux coques dures ou ses toiles tendues, le bébé est limité dans sa mobilité et toujours en position dorsale ».
Si votre enfant ne peut pas changer sa tête de côté, c’est qu’il y a un torticolis qui peut être soigné par des séances de kinésithérapie ou d’ostéopathie, qui vont assouplir doucement le muscle du cou.
Si la déformation du crâne est installée, l’enfant peut en garder une petite séquelle. Mais, en général seuls les parents la devinent lorsque l’enfant grandit puisqu’en effet au fur et à mesure que son cou et son dos se tonifient, le programme génétique des os vise à arrondir la voûte crânienne.
Pour réduire la plagiocéphalie, l’idée est d’agir précocement avant les deux premiers mois. Elle s’atténue vers 4-5 ans. Il suffit d’adapter les gestes de prévention et d’agir rapidement dès le début de ce syndrome.
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