Les bébés sont très sensibles à la musique et ce, même dans le ventre de leur mère. Leur éveil musical commence également à ce moment puisque l’ouïe est le sens le plus développé chez le foetus.
Néanmoins, c’est vers l’âge de 8 mois, alors que bébé prend de l’assurance dans ses mouvements, qu’il se met à bouger réellement au rythme de la musique. Il semblerait que la danse soit un savoir-faire inné lorsqu’on observe déjà les tout-petits se déhancher ! On peut les voir agiter les mains, les jambes et la tête à l’écoute d’une musique entraînante. En tant que
professionnel(le) de la petite enfance ou parents,
il est conseillé d’encourager les tout-petits à développer cette appétence pour la danse, car elle leur permet notamment de renforcer leur confiance en eux et les aide à développer leur motricité.
Les bienfaits de la danse pour bébé sont nombreux et cette activité ne semble posséder que des avantages. Premièrement, la danse est une activité physique qui permet à l’enfant de développer ses muscles, et notamment son cardio tout en développant en lui le plaisir de bouger. La danse favorise également le sens de l’équilibre et améliore les réflexes. Elle permet à bébé de s’exprimer et de prendre conscience de son corps comme de ses sensations. Comme les adultes, la danse permet à l’enfant d’extérioriser ses émotions et ainsi d’être plus calme et plus posé. La danse est aussi un moment de partages où bébé développe sa communication non verbale et sa connexion au monde qui l’entoure. En plus de développer la motricité de l’enfant, la danse est bonne pour son moral !
Si vous êtes un ou une professionnelle de la petite enfance, organiser des ateliers de danse à la crèche est toujours une très bonne idée. La danse permet aux enfants d’apprendre de manière ludique. Il ne s’agit pas forcément de véritables ateliers de danse pour les tout-petits, mais plutôt d’expérience de sensibilisation au mouvement dansé. Cela permet d’instaurer un moment de partages avec les enfants et de laisser de côté, durant un moment, l’expression verbale pour laisser parler le corps.
Pour initier les tout-petits à la danse, il est important de ritualiser ce moment. Prévoyez une salle prévue à cet effet, en dégageant la pièce et en disposant des tatamis au sol si c’est possible. Le début et la fin de séance peuvent être marqués par un temps calme où les enfants se placent en cercle afin de se poser et de se rendre disponible pour l’activité présente tout en coupant avec la précédente. Les enfants peuvent se déchausser, voire enlever leurs chaussettes. Être pieds nus leur permettra d’éviter de glisser et minimisera ainsi les accidents tout comme cela offrira aux enfants une meilleure sensibilité et une plus grande conscience de leur corps.
Il ne faut pas chercher un résultat précis à l’issue de ces ateliers. Ils doivent rester un espace de recherche et de liberté. Il s’agit donc de se faire plaisir et de ne pas chercher à ce que les enfants accomplissent forcément les “bons gestes”. Les enfants peuvent participer de manière active ou non. Ils peuvent regarder, réagir physiquement ou non. Il est important de ne pas forcer les enfants à respecter une certaine chorégraphie et de les laisser progresser par tâtonnement. Il est tout à fait possible d’introduire des moments chorégraphiés, des phases simples et facilement identifiables.
Il est également intéressant d’intégrer des mimes et même des objets. Les différents objets peuvent être des supports de jeux. Vous pouvez ainsi intégrer des lumières comme des petites lampes de poches ou des pelotes de laines, ou plus simplement les chaussures des enfants. Il est important ne pas faire durer l’atelier trop longtemps si l’attention n’y est plus. Ainsi, il est conseillé de faire durer l’atelier de 30 minutes à une heure selon l’attention des enfants.
Pour familiariser votre bébé avec la danse, il est bon de danser avec lui en le tenant dans vos bras. Ainsi, il sentira les mouvements de votre corps et vous lui transmettez le plaisir de bouger et de s’exprimer en mouvement. Il est important également de faire écouter aux enfants différents styles de musique et de guetter leurs réactions afin de comprendre ceux qui leur plaisent le plus. Les mouvements des enfants ne sont pas les mêmes que ceux de l’adulte. Ainsi, dès qu’il commencera à danser tout seul, ses chorégraphies se composeront plutôt de ses mouvements du quotidien : marcher, ramper, rouler, s’asseoir, remuer les mains, sauter… Laissez-le s’exprimer comme il le souhaite et surtout, montrez-lui l’exemple ! C’est en vous regardant faire que votre bébé apprend ! Il existe notamment des tapis musicaux. Ceux-ci produisent musique et lumière et permettent à bébé de bouger de manière ludique et en rythme.
Dès 12 mois, vous pouvez encourager bébé lorsqu’il esquisse quelques pas de danse. N’hésitez pas à l’accompagner dans ses premiers déhanchés pour l’orienter et l’encourager.
En plus de lui permettre de se dépenser, bébé va petit à petit développer son agilité et sa souplesse ! À partir de 3 ans, votre enfant peut mémoriser et répéter des petites chorégraphies. C’est le moment de développer sa sensibilité musicale en lui proposant des musiques variées : rock, jazz, comptines... Une fois que votre enfant a grandi et si cette activité le rend heureux, pourquoi ne pas l’inscrire à un cours d’initiation à la danse ?
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